Dimanche 10 avril 2022, j’étais sur le bord de la route pour photographier la course cycliste Redon-Redon. Un challenge qui a nécessité pas mal de préparation pour décider des endroits où me déplacer pour attendre le peloton, ce qui n’a pas empêché l’imprévu de tenir une place de premier choix dans ma journée.
Quatre heures de courses, plus de 150 kilomètres divisés en trois boucles, entre les Pays-de-la-Loire, l’Ile-et-Vilaine et le Morbihan. Ça, c’est pour les coureurs. Pour moi, ça a été aussi quatre heures de course, une centaine de kilomètres sur les petites routes pour ne pas me retrouver coincé derrière la course et quatre endroits où j’ai précédé les coureurs et eu à chaque fois quelques minutes pour décider d’un angle en sachant que je n’aurais à chaque fois qu’une ou deux chances d’avoir des photos intéressantes. Ce qui n’est pas allé, bien sûr, sans quelques ratages : je vous en raconte un – particulièrement frustrant – dans cet article.
Et jusqu’au moment de développer mes photos, aucun moyen de savoir si tout ce travail valait le coup ou non : j’aurais très bien pu découvrir à ce moment-là qu’aucune de mes photos n’avait le moindre intérêt et tout jeter… Heureusement, ce n’est pas le cas, et sur plus de 600 photos prises en quatre heure, j’ai finalement pu en conserver une quinzaine qui selon moi montrent assez bien ce que j’aime photographier dans ces événements sportifs : les coureurs eux-mêmes, bien sûr, mais toujours vus dans leur élément. Pour moi, les sportifs ne sont qu’un des sujets de l’événement sportif, quel qu’il soit : le public en est un autre, majeur et évident, mais la nature peut l’être aussi, ou l’architecture des endroits traversés.
Bref. Pour moi, le challenge a été relevé. Reste à faire encore mieux la prochaine fois !
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Ping : En coulisses. Comprendre l'instant pour mieux le saisir - Louis Jamin