Louis Jamin

Quinze ans après, retour à l’Ircom pour renouveler leur stock de photos de communication

L’Ircom est un établissement d’enseignement supérieur situé à Angers. Divisée en trois institut, elle forme ses étudiants à la communication, au management de la solidarité ou aux humanités et sciences politiques. C’est là, à l’Institut Albert-le-Grand, que j’ai commencé mes études supérieures.

C’est là aussi que j’ai découvert que j’aimais écrire, notamment en publiant le jour des partiels un journal pirate rédigé la veille avec un ami dans une ambiance aussi fiévreuse que délirante. Qui aurait pu croire alors que débutait ainsi un long chemin qui me mènerait, presque dix ans plus tard, à faire de l’écriture mon métier ?

Pour cette raison – et beaucoup d’autres –, je garde pour l’Ircom une affection toute particulière, et j’ai toujours plaisir à y retourner quand l’occasion se présente. Et elle s’est présenté à la fin de l’été 2018, sous la forme d’une annonce : « Ircom recherche photographe ». Objectif : renouveler le stock de photos de communication de l’école.

« Ces deux jours de shooting m’ont fait revenir quinze ans en arrière »

Bien entendu, je postulai immédiatement. Et bien entendu, sinon il n’y aurait pas d’article, ma candidature fut retenue.

Ce fut une mission sinon facile, du moins très agréable. Si les lieux ont bien changé depuis mon passage, on y retrouve encore un certain nombre de ceux qui ont dû, il y a 15 ans, supporter l’étudiant turbulent que j’étais, dont certains ont eux aussi gardé pour moi une affection évidente que je peine à m’expliquer mais qui me réjouit. Et parmi les nouveaux venus dans l’équipe d’encadrement, un ancien de la promo juste après la mienne, avec qui nous avons passé quelques soirées mémorables. Je suis donc clairement en terrain connu, et c’est très plaisant. D’autant plus que l’esprit n’a pas beaucoup changé non plus, si bien que ces deux jours de shooting m’ont fait l’effet d’un voyage dans le temps.

Un briefing en trois points

La première chose que je devais montrer, c’était bien entendu les conditions de travail que l’Ircom offre à ses étudiants. Le cadre est assez exceptionnel, les bâtiments sont agréables et lumineux et l’école dispose de matériel qui assure à ses élèves des conditions de travail de qualité. Il fallait d’abord montrer tout ça :

L’Ircom, c’est aussi un campus magnifique, logé dans un parc qui n’est pas moins beau, dans lequel les étudiants peuvent se détendre, se défouler ou travailler au milieu des arbres ou assis dans l’herbe. Ce début d’automne était un moment parfait pour immortaliser cet aspect-là de l’école.

L’équipe d’encadrement de l’Ircom met un point d’honneur à toujours rester proche de ses élèves ; je me souviens très précisément que c’était le point qui m’avait convaincu de choisir cette école à l’époque, et je n’ai jamais eu à le regretter. C’est donc un des points que le service communication de l’école tiens à faire connaitre, et que je me suis particulièrement attaché à montrer lors de ce shooting. Avec un peu de succès je crois, puisque certaines ces photos sont parmi mes préférées de toute la série.

Enfin, l’Ircom accueille également plusieurs chercheurs en philosophie ou en sciences humaines, dont certains sont professeurs dans les différents instituts. À la fin de la deuxième journée de shooting, constatant qu’il restait encore un peu de temps et que je pensais avoir déjà photographié tout ce que j’avais à photographier, nous avons décidé de faire quelques portraits de cette fine équipe. Chose qui fut faite rondement, dans la joie et la bonne humeur.

Au soir du deuxième jour, j’ai quitté Angers épuisé, deux jours de shooting assez intenses étant déjà à la base assez fatigants, et encore plus quand, comme cette fois-ci, on les faits avec une rage de dents carabinée. Épuisé, certes, mais heureux, d’abord d’avoir le sentiment du travail bien fait, ensuite d’avoir retrouvé pour deux jours cette belle ambiance qui m’a, à l’époque, rendu si heureux.

Cette joie se rappelle à moi de loin en loin, quand je vois une de mes photos servir dans un des documents que je reçois encore de temps en temps, ou même pour une publicité publiée dans un journal national.

Une chose est sure : quand ces photos paraitront trop datées ou auront été trop utilisées, je suis volontaire pour revenir passer deux journées comme celles-ci !

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